MR, PS, CDH autour de la table

Les familles politiques MR, PS et CDH et le monde économique sont autour de la table pour porter ensemble un projet !

Ce matin, entourée d’Elio Di Rupo, Carlo Di Antonio et Eric Domb, nous avons présenté un projet de point d’arrêt sur la ligne à grande vitesse numéro 1 qui traverse le Hainaut. L’Echevine des Affaires économiques de Grammont, Véronique Fontaine, était avec nous pour soutenir ce projet. Les forces politiques et économiques se sont unies derrière ce dossier qui vise une étude d’exploitation intermodale entre des lignes intérieures, la ligne à grande vitesse (LGV) et le réseau routier. En Belgique, il y a 3 tronçons LGV : la ligne qui vient de Paris vers Bruxelles, celle qui part de Bruxelles vers Amsterdam et celle qui part de Bruxelles vers Cologne.

Pourquoi un arrêt dans le Hainaut ?

La Province du Hainaut a subi tous les désavantages des travaux pour ériger cette ligne à grande vitesse et jusqu’à aujourd’hui, n’en a tiré aucun avantage. Le but de ce projet est d’utiliser une technologie performante existante qui traverse l’ensemble du Hainaut.

Pourquoi Maffle ?

Car nous nous trouvons à la connexion entre la LGV et le réseau classique (Lignes Tournai-Ath-Hal-Bruxelles (Ligne 94) et Ligne Mons-Ath- Geraardsbergen (Grammont) (Ligne 90). Les avantages de ce projet de point d’arrêt ? On se situe à 1 h 10 de Paris et à 1 h 50 de Londres. Il n’y a pas de demande de matériel supplémentaire car aujourd’hui sur cette ligne, passent chaque jour 24 Thalys, 10 TGV et 10 à 12 Eurostar.

Si ce projet aboutit, nous envisageons de suggérer l’arrêt de 2 trains à grande vitesse le matin et 2 le soir.

Les investissements nécessaires à la construction d’un point d’arrêt sont la création de 2 voies d’évitement, 2 quais, une passerelle permettant de relier les voies intérieures aux voies à grande vitesse et un parking de 1000 places. Outre ce point d’arrêt, nous demandons également l’étude d’une connexion ferroviaire avec les lignes classiques 90 et 94 avec la LGV.

Ce dossier mise sur l’intermodalité. C’est pourquoi nous demandons également une étude au niveau de la Région wallonne, une étude plus globale sur la mobilité ainsi qu’une étude portant sur les accès routiers à ce nouveau point d’arrêt dans le respect environnemental et urbanistique, ainsi que le respect des agriculteurs.
Des exemples similaires existent. Il y a ainsi un arrêt TGV en Haute Picardie, un arrêt Bonn en Allemagne, également à Poitiers près du Futurospcope et un dans le Nord du Pays à Noorderkempen.

Les retombées pour le Hainaut sont importantes. On peut citer Colruyt avec son centre logistique, Digital Valley, le Shape, les amis de Flandre orientale et Pari Daiza. De plus, nous facilitons la mobilité pour tous les clients de la SNCB de l’Ouest de Bruxelles.

Vu le contexte actuel, nous insistons pour que l’étude porte également sur la conception d’une passerelle totalement secure.

Un courrier commun a été signé, adressé tant au Ministre fédéral de la Mobilité, François Bellot, afin qu’il demande l’étude de faisabilité à la cellule d’investissement du groupe SNCB, qu’au Ministre-Président de la Région Wallonne, Paul Magnette, afin d’étudier l’accès à ce point d’arrêt et la mobilité en général.

Nous travaillons depuis plus d’un an sur ce projet qui propose une alternative à la voiture et qui assurera un saut qualitatif pour le Hainaut en termes de mobilité et de développement économique et touristique.

Il est capital de miser sur ce projet positif pour les générations futures. Il faut inciter la culture de la collaboration où nous sommes tous gagnants.